Le site de Marie Bourassa

Chers lecteurs et amis,

Vous devez vous demander si ce site web ne fait pas désormais partie de la multitude de sites abandonnés qui flottent tout seuls dans les limbes de l'internet, puisque je ne l'alimente guère...

En 2009, je m'étais pourtant fait la promesse d'y consacrer au moins un petit moment hebdomadaire, que ce soit pour vous donner des nouvelles, partager des réflexions sur ce blog ou pour y créer des rubriques sur les connaissances que j'ai acquises avec bonheur à propos du moyen-âge, entre autres.

Et voici que je me rends enfin compte, en ce mercredi de vacances, que cinq ans ont passé depuis cette promesse digne des résolutions éphémères du nouvel an. Hormis l'inévitable prétexte d'avoir été très occupée à quantité d'autres exigences quotidiennes, il me faut vous avouer deux autres raisons pour justifier ce long silence: premièrement, il m'a d'abord fallu passer par un processus de déprime post-partum inattendu avec Le Maître des peines. En effet, après m'être investie avec une passion absolue dans l'écriture de la trilogie, une fois celle-ci terminée, cela a laissé en moi un vide étrange. Pendant longtemps, je me suis sentie vidée, avec l'impression d'avoir tout écrit et que tout nouvel embrasement allait désormais être impossible... car ensuite, j'ai effectivement manqué de combustible avec la crise de la quarantaine qui 'attendait au tournant (oui, oui, ça existe!). Je me suis subitement retrouvée avec un quotidien qui s'est graduellement meublé d'irritants de tout acabit, qui m'ont fait traverser un véritable no man's land côté inspiration. J'ai donc dû prendre le temps de mettre un peu d'ordre là-dedans et redonner place à certaines priorités.

Lorsqu'un nouveau petit feu a enfin pris, l'an dernier, j'ai enfin pu entreprendre un nouveau projet de roman et c'est là que j'en suis actuellement.

Alors voilà! Maintenant vous connaissez les raisons de mon silence. Je n'avais pas envie de vous ennuyer avec les deux premières; c'était suffisament envahissant sans que j'aie à en parler en plus. Par contre, la troisième, au moins, justifie ce message longuet qui, sans elle, ne serait qu'un ramassis de lamentations!

Mon nouveau projet est encore au stade d'ébauche, alors je préfère ne pas trop en parler pour l'instant.

D'ici là, passez un bel été et n'oubliez pas d'emporter un bon gros roman dans vos bagages de vacances!